Cela fait bientôt 45 ans que j’habite dans ce village que je connais très bien : j’y ai grandi et j’ai fréquenté la même école que mes enfants. J’en ai 4 : 2 garçons et 2 filles. J’y ai tissé aussi des liens forts tant au niveau des gens que des endroits, dont certains se sont métamorphosés – je parle bien sûr des endroits - : le fameux « Café Houzelles » où ados on se retrouvait pour boire un coup ou faire une partie de baby foot devenu depuis la Résidence « Les Tilleuls ». « Le fond de Champelle » où je faisais de la luge est désormais l'un des ronds-points de la SOVAB. D’ailleurs, sans me faire passer pour un dinosaure, même à 50 ans, j’ai assisté à la naissance de cette usine qui s’appelait à l’époque « la SAVIEM » ! J’habitais « à la poste » puisque ma mère y était receveuse, à l’époque où le service public voulait encore dire quelque chose.
Ainsi mes racines dans le village sont profondément ancrées. Du coup, je me suis impliquée peu à peu dans la vie associative locale, d’abord dans l’Association des Parents d’élèves dont j’ai été quelques années la présidente - je suis fière d’avoir été entre autres, à l’origine de « la Bourse aux jouets » avec l’équipe des parents d’élèves – puis au sein de l’Ecole de musique Crescendo.
Il y a 6 ans, je me suis lancée dans un autre défi puisque j’ai conduit une liste d’opposition aux municipales. Cette expérience, éprouvante à bien des titres, a surtout été formatrice et très enrichissante au niveau humain et intellectuel.
Ainsi c’est dans cette continuité que je repars en campagne, remontée à bloc pour briguer la municipalité, portée par mes colistiers. Certains étaient déjà de l’aventure en 2008 ; d’autres sont venus grossir les rangs, mais tous partagent des valeurs qui me sont chères : engagement, générosité, disponibilité, loyauté, complicité, bonne humeur, self-control, et Dieu sait s’il en faut !
Je compte alors sur votre confiance et votre soutien, d’abord lorsque nous viendrons à votre rencontre très bientôt, pour vous présenter notre programme et vous entendre, puis le 23 mars, lorsque nous nous soumettrons à vos suffrages.
Catherine Steinmetz
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